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L’histoire regorge de figures féminines influentes. Parmi elles, les concubines et courtisanes ont souvent joué des rôles décisifs dans les sociétés anciennes. Contrairement aux standards actuels, la rondeur était autrefois perçue comme un symbole de richesse, de fertilité et de statut social. Explorons ces époques où les formes généreuses étaient non seulement appréciées, mais aussi recherchées.

La dynastie Tang : l’âge d’or de la beauté ronde

En Chine, sous la dynastie Tang (618-907), la rondeur était le standard de beauté. Les peintures et sculptures de cette période montrent des femmes aux formes voluptueuses, symbole de prospérité et de santé.

L’empereur Xuanzong, réputé pour son harem impressionnant, avait une concubine célèbre : Yang Guifei. Elle était appréciée pour ses courbes. Son influence politique était telle qu’elle a participé à des décisions stratégiques. Les poètes de l’époque louaient sa beauté dans leurs œuvres, immortalisant son image.

Les fêtes et banquets organisés à la cour Tang mettaient souvent en avant les femmes du harem. Ces événements étaient des vitrines de la richesse de l’empire, et la présence de femmes voluptueuses soulignait ce prestige.

Cette période montre à quel point les standards de beauté étaient différents de ceux que nous connaissons aujourd’hui.

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Les harems de l’Empire ottoman

Dans l’Empire ottoman, les harems étaient des lieux de pouvoir. Les femmes qui y vivaient étaient choisies pour leur beauté, mais aussi pour leur capacité à incarner l’abondance.

Les peintures orientalistes montrent souvent des femmes aux formes généreuses. Bien que ces œuvres soient parfois exagérées, elles reflètent une partie de la réalité. La rondeur était associée à la santé et à la fertilité, des qualités recherchées pour assurer une descendance au sultan.

Un exemple célèbre est Hürem Sultan, également connue sous le nom de Roxelana. Bien qu’elle ne soit pas décrite comme mince dans les archives, elle est devenue la favorite de Soliman le Magnifique. Son intelligence et son charisme l’ont propulsée à un rang unique dans l’histoire ottomane.

Les récits historiques décrivent également comment certaines concubines utilisaient leur influence pour soutenir des projets culturels ou politiques, renforçant ainsi leur statut au sein du harem.

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La Renaissance : l’âge d’or des courbes

En Europe, pendant la Renaissance, les standards de beauté mettaient en avant des femmes aux formes généreuses. La rondeur était synonyme de richesse. Elle montrait qu’une femme pouvait se nourrir suffisamment, dans un contexte où beaucoup vivaient dans la pauvreté.

Le peintre Peter Paul Rubens a immortalisé cette idéalisation dans ses œuvres. Ses peintures représentent des femmes avec des corps voluptueux, souvent associées à des scènes mythologiques ou sensuelles.

Un exemple marquant est « Les Trois Grâces ». Ces figures symbolisaient la féminité, la beauté et la fertilité. Cette vision de la beauté était partagée par la noblesse, qui considérait les formes rondes comme un atout.

De nombreux textes de l’époque montrent que les femmes rondes étaient aussi associées à une nature bienveillante et maternelle, ce qui renforçait leur attrait dans la société de la Renaissance.

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Les femmes rondes dans les sociétés africaines traditionnelles

Dans de nombreuses cultures africaines, la rondeur était également valorisée. Elle était un symbole de fertilité et de statut social. Les chefs de tribus et les rois choisissaient souvent des épouses ou concubines avec des formes généreuses.

Les sculptures et peintures traditionnelles africaines montrent ces standards. Par exemple, dans certaines régions de l’Afrique de l’Ouest, les femmes étaient nourries spécialement avant le mariage pour atteindre ces idéaux de beauté. Ce rituel, appelé « gavage », existe encore dans certaines communautés.

Un autre exemple est celui des Hottentotes en Afrique du Sud. Les formes généreuses de leurs femmes étaient admirées non seulement dans leur culture, mais également par les explorateurs européens.

La valorisation de la rondeur était souvent liée aux mythes locaux, où les déesses et figures féminines divines étaient décrites comme pleines de courbes, incarnant la prospérité et l’abondance.

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La cour française sous l’Ancien Régime

La France, sous Louis XIV et Louis XV, accordait aussi une place importante aux femmes rondes. Les courtisanes et concubines à la cour étaient choisies pour leur charme, et leurs formes étaient souvent mises en valeur.

Madame de Montespan, favorite de Louis XIV, n’était pas particulièrement mince. Pourtant, elle incarnait l’élégance et la beauté de l’époque. Les portraits officiels la montrent avec des tenues somptueuses, soulignant ses formes. Sa présence à la cour reflète les goûts de l’époque où l’abondance était un signe de prospérité.

De nombreux écrits de la cour témoignent aussi de l’attrait des hommes de pouvoir pour des femmes qui incarnaient la « santé » et la « force », des qualités associées aux formes généreuses.

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Les changements des standards de beauté

Avec le temps, les standards de beauté ont évolué. Si la rondeur était autrefois valorisée, elle a perdu de sa prédominance à mesure que les sociétés industrialisées ont changé leurs priorités.

Malgré cela, l’histoire montre que les femmes rondes ont toujours eu leur place. Elles ont été des symboles de beauté, des figures de pouvoir et des inspirations artistiques.

Aujourd’hui, bien que les standards aient changé, de nombreuses cultures continuent de valoriser les formes généreuses. Cela démontre la diversité des perceptions de la beauté à travers le monde et les époques.

Les concubines rondes dans l’histoire incarnent une époque où les formes étaient perçues différemment. Que ce soit en Chine sous la dynastie Tang, dans les harems ottomans ou à la cour française, la rondeur était souvent un symbole de beauté et de pouvoir. Ces exemples nous rappellent que les standards de beauté ne sont pas universels. Ils changent avec le temps et les cultures, mais la diversité des corps a toujours trouvé une place dans l’histoire.

Source des images : CANVA

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