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Et si le terme « grande taille » était de trop à côté de mannequin ? C’est ce que le mouvement lancé par l’actrice Australienne Ajay Rochester suivit par le modèle Stefanio Ferrario , sous l’appellation « #droptheplus » (soit, abandonnez le « plus size »), souhaite combattre les diktats de la minceur dans le milieu du mannequinat.

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Mannequins « plus-size », d’abord, ça veut dire quoi ? Pour certaines, pas grand-chose tandis qu’une bataille est lancée contre l’appellation « plus size » ou « grande taille » en français. Parmi les militantes, le mannequin australien Stefania Ferrario, plus connue pour être l’égérie de la marque de lingerie de Dita Von Teese.

L’idée est que les mannequins de cette catégorie ne soient plus considérées comme différentes ou hors normes, mais simplement normales.

 

Des diktats toujours plus présentsdr2

Quand on sait que Myla Dalbesio est censée bousculer la mode avec son petit 40, les diktats de la sphère mode semble toujours plus peser. Si bien que passés un 34-36, les mannequins seraient étiquetés « plus size ». Pour rappel, selon une étude de l’Institut français du Textile et de l’Habillement, les Françaises mesureraient en moyenne 1m62 et pèseraient en moyenne 62,4 kg.

Quoi qu’il en soit, l’appellation grande taille continue de diviser au sein de la profession. Certaines comme Laura Wells ont, au contraire, toujours revendiqué l’appellation plus size et assument le fait de ne pas répondre au diktat de la minceur. Il n’en demeure pas moins que l’initiative #droptheplus pose une vraie question de fond : pourquoi les mannequins dits « plus size » doivent être cantonnés aux shootings des magazines Spécial Rondes ?

 

 

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