C’est un terme qui revient souvent depuis ces dernières années notamment sur les réseaux sociaux et sur le web, mais que se cache-t-il derrière ce phénomène ? Voici 4 choses à savoir sur le mouvement « body positive »…
Le body positive est convivial et mondial
Depuis plus de 2 ans, le mouvement connaît une véritable envolée à travers les réseaux sociaux et plus particulièrement sur Instagram. Et pourtant, il fait son apparition en 1996. Deux femmes en sont à l’origine. L’objectif était de combattre les stéréotypes sur l’apparence, qui ont amené l’une d’elles à souffrir de troubles alimentaire.
Le message principal : « Aimer son corps tel qu’il est »
Des années après sa naissance, le mouvement « Body positive » a pris de l’ampleur malgré la déferlante d’images retouchées de filles au corps parfait qui se répand de jour en jour dans les publicités, les magazines féminins ou sur le net. Dorénavant, de nombreuses femmes manifestent leur désir d’appartenir à une génération sans complexes.
L’idée ? Faire l’éloge de la beauté naturel, sans retouches, sans artifices… Une femme est belle avec ses formes, ses courbes, ses cicatrices et ses vergetures. En gros, c’est le fait d’être unique qui vous rend désirable ! Et non, tous ses mannequins, taille 34, d’1m7o, blondes qui se ressemblent toutes ! Au final, il est question de s’accepter telle que l’on est, pour être en harmonie avec son corps.
La difficulté à suivre le mouvement
Le phénomène a également enchanté des vedettes qui s’en sont appropriées. Des chanteuses aux mannequins, en passant par les actrices, toutes donnent le sentiment de s’engager… Toutefois, dans la multitude des photos publiées par les stars et les personnes inconnues, le constat fait est que les corps ont tendance à paraître identiques.
Ainsi, la difficulté vient du fait que le mouvement, bien intentionné au départ, est en passe de devenir un appel incessant à aimer son corps. Et pourtant, il n’est pas aisé de passer de la détestation de son propre corps à l’acceptation totale de ses « imperfections ». Aujourd’hui, je parle du « Body positive » car je crois au bien faits de ce mouvement, mais j’ai toujours quelques complexes. La solution est d’en parler, avec notre entourage, car bien souvent, nous fessons des « fixettes » sur ces petits « défauts », qui deviennent très vite des obsessions pour nous…
Le « body neutrality » pour se substituer au « body positivisme » ?
A côté du « body positivisme », un autre mouvement semble vouloir s’imposer avec plus de nuances et, à priori, moins de contraintes. C’est le mouvement de la neutralité du corps ou le « body neutrality ». Ce mouvement créé aux Etats-Unis, se focalise sur un comportement plus neutre par rapport à son physique, c’est-à-dire, de se mettre le moins de pression possible sur notre physique.
Le « Body neutrality » c’est admettre qu’il y a des jours où l’on peut apprécier son corps et que, d’autres, où l’on peut avoir moins confiance.
Il faut se faire l’idée qu’il y aura des hauts et des bas et ainsi, se mettre moins de pression par rapport à son physique. C’est normal d’avoir des complexes, d’avoir des doutes et d’en parler ! Ce n’est pas une faiblesse… C’est normal ! Aujourd’hui, je me sens plus près de ce mouvement que celui du « Body positive ».
Photographies : Bernard MOREAU