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Le cancer du sein, fréquent et redoutable chez la femme, pose un défi médical constant. Face à cette maladie, les avancées chirurgicales et les innovations en reconstruction mammaire offrent de nouvelles perspectives. Comment ces techniques évoluent-elles pour améliorer la prise en charge et la qualité de vie des patientes ? Découvrons ensemble les progrès récents et les options thérapeutiques disponibles dans ce domaine en constante évolution.
Comprendre les risques et les solutions
Le cancer du sein affecte significativement les femmes, avec une femme sur huit à risque. Un diagnostic précoce est crucial, offrant un taux de guérison de 9%. Le sein est principalement constitué de tissu glandulaire, d’où se développent la majorité des cancers, les adénocarcinomes, qui peuvent être soit canalaires, soit lobulaires. Les types de cancer comprennent ceux qui sont infiltrants et non infiltrants, affectant différemment les tissus adjacents.
Plusieurs facteurs augmentent le risque de cancer du sein, notamment :
- l’âge (surtout après 5 ans) ;
- les antécédents familiaux ;
- les mutations génétiques BRCA ;
- les règles précoces ;
- la ménopause tardive ;
- l’absence de grossesse ;
- le tabac ;
- le surpoids ;
- et l’utilisation de contraceptifs.
Le dépistage, essentiellement par mammographie, permet une détection précoce. Lorsque l’on remarque les symptômes comme une grosseur ou un écoulement au niveau du mamelon, une biopsie est réalisée pour une confirmation histologique.
Après le diagnostic, un bilan d’extension est effectué pour détecter les métastases. Ce bilan peut inclure des analyses sanguines, des radiographies thoraciques, des échographies abdominales, des scanners, des IRM, et parfois des scintigraphies osseuses ou TEP scanners. Le traitement varie selon les cas, incluant la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie et l’hormonothérapie, suivi d’une surveillance régulière.
Techniques chirurgicales diversifiées
La chirurgie est une composante majeure du traitement du cancer du sein. La tumorectomie, qui consiste à retirer la partie du sein contenant la tumeur, vise à préserver autant que possible la forme du sein. La quadrantectomie est similaire, mais concerne un volume plus important. Dans certains cas, une correction esthétique post-opératoire peut être nécessaire.
La mastectomie, avec ou sans conservation de l’aréole, implique l’ablation complète de la glande mammaire. La reconstruction mammaire qui suit peut être plus complexe sans la conservation de l’aréole. La technique du ganglion sentinelle, souvent associée à la tumorectomie ou à la mastectomie, implique l’ablation du premier ganglion lymphatique. Le curage axillaire, plus invasif, consiste à enlever tous les ganglions de l’aisselle.
La chirurgie oncoplastique associe l’ablation de la tumeur à une reconstruction esthétique du sein. La reconstruction mammaire peut être immédiate ou différée, utilisant des prothèses, des lambeaux ou d’autres techniques. Dans les cas de risque génétique élevé, comme avec les mutations BRCA, une mastectomie prophylactique avec reconstruction immédiate est parfois pratiquée.
L’importance de la chirurgie réparatrice
D’entrée, une chirurgie réparatrice après un cancer du sein est essentielle pour restaurer l’intégrité physique et le bien-être psychologique des patientes. Elle vise à reconstruire le sein de manière la plus naturelle possible après l’ablation de la tumeur. Les techniques de reconstruction varient en fonction de l’étendue de l’ablation et des préférences de la patiente.
La reconstruction immédiate, effectuée en même temps que l’ablation de la tumeur, utilise des techniques comme les prothèses mammaires ou des lambeaux tels que le DIEP. Elle permet une restauration esthétique rapide. La reconstruction différée, effectuée après la guérison du cancer, offre plus de flexibilité dans le choix des techniques, pouvant inclure le lipofilling ou des lambeaux de grand dorsal.
Chaque technique de reconstruction a pour but de restaurer autant que possible l’aspect naturel du sein et de minimiser l’impact psychologique du cancer. Les chirurgiens travaillent étroitement avec les patientes pour choisir la meilleure approche en fonction de leurs besoins et de leur situation médicale. Après la fin du protocole thérapeutique, un cancer du sein est considéré comme étant en rémission lorsque les symptômes de la maladie disparaissent.
Source image de couverture : mvelishchuk
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