Médicaments contre l’obésité : un eldorado pour l’industrie pharmaceutique?

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Dans cet épisode de La Story, le podcast de Libération, les journalistes explorent l’industrie pharmaceutique de l’obésité et s’interrogent sur la question de savoir si celle-ci est devenue un véritable eldorado pour les laboratoires. Dans cette analyse, nous allons résumer les points clés du podcast que je vous invite à écouter.

L’industrie de l’obésité

L’obésité est devenue un enjeu majeur de santé publique à travers le monde, avec plus de 65O millions de personnes obèses en 2O16. Les laboratoires pharmaceutiques ont investi des milliards de dollars dans la recherche de traitements pour lutter contre cette maladie, mais les résultats sont mitigés. Les médicaments ont été critiqués pour leurs effets secondaires et leur coût élevé.

Médicaments pour perdre du poids : les traitements actuels

Les traitements actuels pour l’obésité sont souvent des médicaments qui réduisent l’appétit ou augmentent la satiété, ainsi que des médicaments qui réduisent l’absorption des graisses. Ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires désagréables, tels que des nausées, des vomissements et des diarrhées. De plus, la perte de poids obtenue grâce à ces médicaments est souvent de courte durée.

Les laboratoires pharmaceutiques

Les laboratoires pharmaceutiques ont un intérêt financier à maintenir la maladie, plutôt qu’à la guérir, car le traitement chronique est plus rentable que la guérison définitive. De plus, la plupart des laboratoires sont soumis à des pressions financières pour continuer à fournir de nouveaux médicaments. Les journalistes soulignent que cela crée un conflit d’intérêts entre les patients et les laboratoires.

Les médicaments contre l’obésité sont particulièrement rentables pour les laboratoires.

Les laboratoires pharmaceutiques ont souvent été critiqués pour leur conflit d’intérêts dans la recherche et le développement de traitements pour l’obésité. Comme mentionné précédemment, les médicaments pour l’obésité peuvent générer des profits importants pour l’industrie pharmaceutique. Cependant, ces médicaments ne sont souvent pas des solutions à long terme pour la perte de poids et ne sont pas toujours efficaces.

Par exemple, la pilule de perte de poids Fen-Phen a été commercialisée dans les années 199O et était initialement considérée comme une « pilule miracle » pour perdre du poids rapidement. Cependant, des études ultérieures ont révélé que la combinaison de fenfluramine et de phentermine pouvait entraîner des problèmes cardiaques graves et a finalement été retirée du marché.

De même, l’orlistat, un médicament couramment utilisé pour la perte de poids, peut entraîner des effets secondaires tels que des troubles intestinaux, des malabsorptions des nutriments et des selles graisseuses. J’ai testé… Et c’est vraiment le cas. Je vais être honnête avec vous et ce n’est pas agréable à vous dire… Mais j’avais besoin de couches comme celles qu’on donne aux bébés. Et tout ça pour seulement perdre, en moyenne 1 kilo par mois. À noter que ce médicament coûte aussi très cher. À mon souvenir, j’étais entre 6O et 8O euros par mois. Vu la contrainte particulière et le prix, j’ai trouvé que cela ne valait pas le coup de dépenser autant. Et quand je vous dis tout ça, je respectais les conditions demandées pour une bonne prise de ce traitement.

Des médicaments peu efficaces

Les laboratoires pharmaceutiques ont donc un intérêt à développer des médicaments qui peuvent être rapidement mis sur le marché, même s’ils ne sont pas efficaces à long terme, car cela peut leur permettre de réaliser des profits avant que des effets secondaires ou des inefficacités ne soient découverts. De plus, ils ont souvent des partenariats financiers avec des organisations de recherche médicale, des universités et des médecins, ce qui peut influencer les résultats des études et la prescription des médicaments.

Cependant, il est important de noter que tous les médicaments ne sont pas inutiles ou dangereux, et que certains peuvent être efficaces pour aider les personnes obèses à perdre du poids. Les patients doivent cependant être conscients des risques potentiels et des alternatives disponibles.

Les alternatives aux médicaments

Bien que les médicaments puissent aider à lutter contre l’obésité, il est important de se rappeler que les changements de mode de vie sont souvent la meilleure solution à long terme. Des études ont montré que la combinaison d’une alimentation saine et d’une activité physique régulière peut être plus efficace pour perdre du poids et maintenir un poids santé que les médicaments seuls.

Les causes de l’obésité sont diverses et complexes, la méthode est différente d’un individu à un autre. Une approche globale et personnalisée est nécessaire pour trouver le traitement adéquat.

Le rôle du gouvernement

Le gouvernement peut jouer un rôle important dans la lutte contre l’obésité en mettant en place des politiques visant à encourager des modes de vie plus sains, tels que la promotion de l’activité physique, des aliments sains et des étiquettes nutritionnelles claires. Cela peut également inclure des politiques fiscales, telles que des subventions pour les aliments sains… Car les études constatent quand France, les ménages pauvres ont plus de risque d’obésité. Ils sont souvent obligés de consommer des aliments ultra-transformés, moins coûteux, mais ayant un mauvais apport nutritionnel.

Bien que les laboratoires pharmaceutiques puissent jouer un rôle important dans la recherche de nouveaux traitements, il est essentiel de garder à l’esprit que leur objectif principal est souvent financier.

Source photo de couverture : Polina Tankilevitch: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/femme-en-robe-de-laboratoire-blanche-3735782/

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