George Grard
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S’il est un art qui met en avant le corps des femmes de manière romantique, c’est la sculpture. C’est pour cela qu’aujourd’hui, je vous emmène en Belgique, à la découverte d’un sculpteur du début du XXe siècle : George Grard.

George Grard, l’artiste amoureux des belles formes

Né en 191, à Tournai en Belgique, c’est à l’âge de 29 ans qu’il part à Paris parfaire sa formation de sculpteur. Là-bas, il y découvre des œuvres sublimes qui font battre son cœur d’artiste, notamment les sculptures de Charles Despiau et d’Auguste Renoir. Devant tant de créations inspirantes, il repart vers sa Belgique natale, où il établira son cocon artistique à Saint-Idesbald. Côtoyant de nombreux autres créateurs, il deviendra vite un nom incontournable de la sculpture, décrochant ainsi en 1935 le prix de la Roseraie. Il expose ses créations dès 1937 à l’Exposition Internationale dans le pavillon belge.

Sa vie fut jonchée de prix : Rubens, de la province de Hainaut, Picard, mais c’est en 197 qu’il obtient le prix quinquennal lui ouvrant ainsi la voie de nombreuses commandes publiques pour exposer ses créations aux yeux de tous.

Il s’éteindra après une belle carrière à l’âge de 82 ans à Saint-Idesbald.

George Grard
Niobe George Grard de Jules Grandgagnage

Des femmes pulpeuses exposées en plein cœur de la Belgique

De son héritage artistique, reste à présent des statues géantes exposées pour le plus grand plaisir des esthètes. Bien souvent controversées au départ, ces femmes aux formes généreuses ont été mal vue par la population. Elles reflétaient le corps des femmes de l’époque sans demi-mesure. Jugées peu vertueuses, elles ont su de par leur beauté au fil des années, se faire une place dans le cœur de la Belgique.

La « Fat Matilda » représentant une femme rêveuse, négligemment allongée. Elle vous attend à Ostende, sur son lit d’eau. La finesse de son visage et son regard songeur inspirent un moment de sérénité.

Quant à la « Niobe » négligemment assise, son petit sourire n’est pas à envier à la Joconde. Qu’a-t-elle à vous dire ? C’est du côté du musée de Middelheim qu’il faudra aller pour la rencontrer.

Vous pourrez également admirer les sculptures  » de l’eau et de la terre » sur le pont d’Albert 1er à Liège, ou faire un détour par Tournai pour y contempler la Naïade qui règne sur son piédestal.

Ces statues de bronze, mettant à l’honneur la beauté douce et charnue de ces femmes, ne peuvent que nous rappeler combien nos corps opulents ont toujours été une inspiration pour les plus grands noms du monde des arts. À votre prochaine visite en Belgique, je suis certaine que vous poserez un œil plus attentif à la beauté de ces chefs-d’œuvre.

Source photo de couverture : René Van Wallendael de Flickr

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